C’est notre dernier jour en
Laponie et nous mettons à profit la matinée pour reconditionner les sacs du
retour et faire une dernière partie de cartes au coin du feu. Un rocking-chair
et un plaid, dans une bibliothèque en bois vue sur le lac, sont les ingrédients
d’une bonne relaxation.
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Dernière partie de cartes |
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Dernier bain de soleil |
Finalement, dans ce voyage nous
n’aurons raté que deux choses : les aurores boréales et l’estimation de notre
consommation d’essence. Partis avec 15 litres, nous n’en brûlerons que 7… à
raison de deux heures de cuisine par jour tout de même, sans jamais viser
l’économie ! A noter également un oubli notable dans notre matériel et qui
aurait pu être source d’un grand confort : un entonnoir. Cet accessoire
aurait pu améliorer grandement notre rendement dans le remplissage des 8
gourdes et thermos avec la neige fondue de la casserole. Sinon, quasiment tout
ce que nous avons transporté nous a servi : du brin de corde jusqu’à la
colle extra-forte en passant par les bâtons de secours et les chaufferettes
anti-gelures (pour le pied de Luc). Pour la prochaine fois, penser également à
prendre 10 boîtes de Compeed supplémentaires…
A 14h nous nous préparons pour
notre dernière traversée. Il faut réendosser les vêtements sales pour rejoindre
l’autre rive du lac jusqu’à l’arrêt de bus pour Gällivare. Cette fois, nous
portons nos sacs, mais, même allégés de la nourriture, ils demeurent lourds. 20
kg chacun annonce la balance du refuge. Nous profitons des derniers instants de
glisse sur une surface de plus en plus douteuse. Dans une semaine, la traversée
se fera probablement en ski nautique, tellement nous pataugeons à certains
endroits. Pour se rassurer, on se dit que tant que les ski-doos passent, nous
aussi. Et ça passe. Nous voilà de l’autre côté et le bus est à l’heure. 1h30
pour rejoindre Gällivare puis embarquer dans le train de nuit pour Stockholm à
19h30.
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Adieu Salto ! |
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Ils rêvent de lits douillets... |
Le train a un petit air rétro Art
Déco et le paysage de toundra qui défile à travers la vitre du wagon-bar donne
à notre ruée vers le sud une allure de transsibérien. Comme à notre habitude
depuis deux semaines, nous nous couchons tôt et à 21h30 le compartiment se met
à ronfler.
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Wagon-bar |
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